Missio a besoin de bâtisseurs de ponts
Du 19 au 24 février, Tom Heylen, coordinateur de Missio-Belgique pour la Flandre, a participé à une semaine de formation à Rome sur l'importance du travail au niveau régional ou diocésain. Il est rapidement apparu que le chemin entre Missio - Œuvres Pontificales Missionnaires et les fidèles devait être le plus court possible. Construire des ponts" était le mot clé pour diffuser la Bonne Nouvelle dans le monde entier par la prière, l'action et la solidarité.
C'est ainsi que tout a commencé, il y a plus de 200 ans, lorsque Pauline Jaricot, une simple Lyonnaise, a appelé, par l'intermédiaire de groupes de prière, à la solidarité avec l'Église à travers le monde, en privilégiant les communautés chrétiennes qui en avaient le plus besoin.
Tout a commencé avec un groupe de 10 personnes qui, en plus de la prière hebdomadaire, donnaient chaque fois une (petite) somme pour permettre la propagation de la foi, de la Bonne Nouvelle, aux quatre coins du monde.
C'est ce que Missio essaie aussi de faire en travaillant avec les responsables diocésains pour que ce message de prière et de solidarité résonne aussi dans les doyennés, les unités pastorales, les paroisses et toutes sortes de groupes de prière. C'est ainsi que nous construisons ensemble l'Église de demain. Chaque petit geste compte et c'est ce qui se passe dans plus de 130 pays.
Les Œuvres Pontificales Missionnaires - en effet au pluriel - concernent 4 œuvres qui travaillent à réa la diffusion de la Bonne nouvelle dans le monde. Il s’agit de : l'Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi (pour les projets de soutien à la pastorale locale), l'Œuvre Pontificale de la Sainte-Enfance (pour les projets destinés aux enfants afin de leur permettre de recevoir une éducation solide - y compris une éducation à la foi), l'Œuvre Pontificale de Saint-Pierre Apôtre (pour la formation) et l'Union Pontificale Missionnaire (pour la formation et l'animation des croyants, y compris le clergé, au niveau local). Chacune de ces œuvres met donc l'accent sur un aspect différent, mais toutes ensemble sont nécessaires pour construire et soutenir l'Église dans le monde entier.
Propagation de la foi
L'Œuvre pontificale de la propagation de la foi a été créée par Pauline Jaricot en 1822. Elle a pour but d'ouvrir le cœur de chaque croyant au vaste horizon missionnaire, en soutenant spirituellement et matériellement l'annonce du Royaume de Dieu.
Par un engagement constant et énergique dans la formation et l'animation missionnaires, elle promeut une spiritualité missionnaire qui, par la prière et la dévotion, contribue à (r)enflammer la passion missionnaire des communautés chrétiennes et des croyants. Ce faisant, elle appelle à la solidarité universelle par sa contribution au Fonds de solidarité universelle pour l'évangélisation du monde, en particulier dans le contexte de la Journée mondiale des missions, célébrée l'avant-dernier dimanche d'octobre, une journée mondiale axée sur la participation du peuple de Dieu.
Pas seulement dans le mois d'octobre
Mais ce n'est pas seulement lors de la Journée mondiale des missions ou du Mois des missions qu'il faut agir. Tout au long de l'année et de notre vie, nous, chrétiens, sommes appelés à contribuer à la diffusion et à la concrétisation de cette mission. Pour ce faire, chaque secrétariat national reçoit l'aide du Secrétariat international de l'Œuvre pontificale de la Propagation de la Foi pour s'ouvrir sans relâche, à travers les Églises locales, à la coopération missionnaire universelle.
Soulignant par ce geste l'invitation du Concile Vatican II, la Journée des Missions est le moment où chaque croyant est explicitement invité à participer personnellement à la dynamique missionnaire de toute l'Église.
Les demandes de projets sont également étudiées au secrétariat international pour être discutées lors de la réunion annuelle de tous les directeurs nationaux de tous les pays où les Œuvres Pontificales Missionnaires sont présentes. C’est lors de cette réunion que les fonds sont alloués aux projets les plus nécessiteux, en fonction des sommes disponibles. Un effort ou apport local est également requis de la part de chaque demandeur de subsides. Plus précisément, en plus de préparer et de soumettre correctement le projet avec une estimation des coûts, une contribution de la communauté locale d'au moins 15 % est également demandée. Pour les projets plus importants qui sont réalisés sur plusieurs années, le soutien est souvent étalé dans le temps et des rapports intermédiaires sont également exigés.
Les enfants aident les enfants
Que les enfants aient toutes les chances de grandir et de devenir des chrétiens à part entière semble aller de soi dans notre Église. Mais au milieu du XIXe siècle, Mgr Charles de Forbin-Janson, un évêque français, est frappé par le fait que des enfants meurent en Chine sans avoir été baptisés. Ne pouvant se rendre lui-même en Chine, il demande conseil à Pauline Jaricot. L'échange d'idées entre eux éclaire Mgr de Forbin-Janson, qui a l'idée d'impliquer les enfants de France pour qu'ils puissent, par la prière et la coopération matérielle, aider les enfants chinois de leur âge. Cette initiative est à l'origine de l'Œuvre pontificale pour l'enfance. Des années plus tard, la devise "Les enfants aident les enfants" a été adoptée, ce qui résume bien l'intuition du fondateur et le charisme de cette Œuvre pontificale de la Sainte-Enfance.
Aujourd'hui, cette œuvre pontificale est présente dans plus de 130 pays et son slogan s'est enrichi : les enfants prient pour les enfants, les enfants évangélisent les enfants, les enfants aident les enfants du monde. Ainsi, aujourd'hui, très concrètement, elle suscite l'action missionnaire parmi les enfants. Elle les incite à partager leur foi et leurs ressources matérielles, en particulier avec les enfants les plus démunis, en devenant des missionnaires et des témoins de la fraternité et de la charité. Elle promeut, encourage et soutient les vocations missionnaires ad gentes. C'est un outil pour la croissance de la foi et de leur personnalité dans leur vie future. C'est le défi éducatif auquel nous sommes actuellement confrontés : ouvrir le cœur des enfants et des jeunes pour qu'ils continuent à témoigner de leur mission dans leur vie future.
"Chanteurs à l’étoile"
Jusqu'à récemment, la "limite d'âge" pour le soutien des projets soumis à cette Œuvre était fixée à 12 ans, mais progressivement une limite d'âge stricte a été abandonnée et l’appréciation laissée aux responsables des projets soumis en faveur des jeunes et des enfants.
L'action "Chanteurs à l’étoile", au cours de laquelle les enfants vont littéralement de porte en porte pour chanter la naissance de Jésus et demander du soutien, est devenue l'action de solidarité à travers laquelle les enfants du monde entier aident les enfants. Cette action se déroule pendant la période de Noël, mais les projets s'étendent sur toute l'année. Les communautés religieuses locales sont également encouragées à concrétiser le slogan "Les enfants aident les enfants" lors de la catéchèse de la première communion ou de la confirmation, afin de soutenir les projets dans le monde entier.
C'est ainsi que tout a commencé, il y a plus de 200 ans, lorsque Pauline Jaricot, une simple Lyonnaise, a appelé, par l'intermédiaire de groupes de prière, à la solidarité avec l'Église à travers le monde, en privilégiant les communautés chrétiennes qui en avaient le plus besoin.Tout a commencé avec un groupe de 10 personnes qui, en plus de la prière hebdomadaire, donnaient chaque fois une (petite) somme pour permettre la propagation de la foi, de la Bonne Nouvelle, aux quatre coins du monde.
C'est ce que Missio essaie aussi de faire en travaillant avec les responsables diocésains pour que ce message de prière et de solidarité résonne aussi dans les doyennés, les unités pastorales, les paroisses et toutes sortes de groupes de prière. C'est ainsi que nous construisons ensemble l'Église de demain. Chaque petit geste compte et c'est ce qui se passe dans plus de 130 pays.
Les Œuvres Pontificales Missionnaires - en effet au pluriel - concernent 4 œuvres qui travaillent à réa la diffusion de la Bonne nouvelle dans le monde. Il s’agit de : l'Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi (pour les projets de soutien à la pastorale locale), l'Œuvre Pontificale de la Sainte-Enfance (pour les projets destinés aux enfants afin de leur permettre de recevoir une éducation solide - y compris une éducation à la foi), l'Œuvre Pontificale de Saint-Pierre Apôtre (pour la formation) et l'Union Pontificale Missionnaire (pour la formation et l'animation des croyants, y compris le clergé, au niveau local). Chacune de ces œuvres met donc l'accent sur un aspect différent, mais toutes ensemble sont nécessaires pour construire et soutenir l'Église dans le monde entier.
Propagation de la foi
L'Œuvre pontificale de la propagation de la foi a été créée par Pauline Jaricot en 1822. Elle a pour but d'ouvrir le cœur de chaque croyant au vaste horizon missionnaire, en soutenant spirituellement et matériellement l'annonce du Royaume de Dieu.
Par un engagement constant et énergique dans la formation et l'animation missionnaires, elle promeut une spiritualité missionnaire qui, par la prière et la dévotion, contribue à (r)enflammer la passion missionnaire des communautés chrétiennes et des croyants. Ce faisant, elle appelle à la solidarité universelle par sa contribution au Fonds de solidarité universelle pour l'évangélisation du monde, en particulier dans le contexte de la Journée mondiale des missions, célébrée l'avant-dernier dimanche d'octobre, une journée mondiale axée sur la participation du peuple de Dieu.
Pas seulement dans le mois d'octobre
Mais ce n'est pas seulement lors de la Journée mondiale des missions ou du Mois des missions qu'il faut agir. Tout au long de l'année et de notre vie, nous, chrétiens, sommes appelés à contribuer à la diffusion et à la concrétisation de cette mission. Pour ce faire, chaque secrétariat national reçoit l'aide du Secrétariat international de l'Œuvre pontificale de la Propagation de la Foi pour s'ouvrir sans relâche, à travers les Églises locales, à la coopération missionnaire universelle.
Soulignant par ce geste l'invitation du Concile Vatican II, la Journée des Missions est le moment où chaque croyant est explicitement invité à participer personnellement à la dynamique missionnaire de toute l'Église.
Les demandes de projets sont également étudiées au secrétariat international pour être discutées lors de la réunion annuelle de tous les directeurs nationaux de tous les pays où les Œuvres Pontificales Missionnaires sont présentes. C’est lors de cette réunion que les fonds sont alloués aux projets les plus nécessiteux, en fonction des sommes disponibles. Un effort ou apport local est également requis de la part de chaque demandeur de subsides. Plus précisément, en plus de préparer et de soumettre correctement le projet avec une estimation des coûts, une contribution de la communauté locale d'au moins 15 % est également demandée. Pour les projets plus importants qui sont réalisés sur plusieurs années, le soutien est souvent étalé dans le temps et des rapports intermédiaires sont également exigés.
Les enfants aident les enfants
Que les enfants aient toutes les chances de grandir et de devenir des chrétiens à part entière semble aller de soi dans notre Église. Mais au milieu du XIXe siècle, Mgr Charles de Forbin-Janson, un évêque français, est frappé par le fait que des enfants meurent en Chine sans avoir été baptisés. Ne pouvant se rendre lui-même en Chine, il demande conseil à Pauline Jaricot. L'échange d'idées entre eux éclaire Mgr de Forbin-Janson, qui a l'idée d'impliquer les enfants de France pour qu'ils puissent, par la prière et la coopération matérielle, aider les enfants chinois de leur âge. Cette initiative est à l'origine de l'Œuvre pontificale pour l'enfance. Des années plus tard, la devise "Les enfants aident les enfants" a été adoptée, ce qui résume bien l'intuition du fondateur et le charisme de cette Œuvre pontificale de la Sainte-Enfance.Aujourd'hui, cette œuvre pontificale est présente dans plus de 130 pays et son slogan s'est enrichi : les enfants prient pour les enfants, les enfants évangélisent les enfants, les enfants aident les enfants du monde. Ainsi, aujourd'hui, très concrètement, elle suscite l'action missionnaire parmi les enfants. Elle les incite à partager leur foi et leurs ressources matérielles, en particulier avec les enfants les plus démunis, en devenant des missionnaires et des témoins de la fraternité et de la charité. Elle promeut, encourage et soutient les vocations missionnaires ad gentes. C'est un outil pour la croissance de la foi et de leur personnalité dans leur vie future. C'est le défi éducatif auquel nous sommes actuellement confrontés : ouvrir le cœur des enfants et des jeunes pour qu'ils continuent à témoigner de leur mission dans leur vie future.
"Chanteurs à l’étoile"
Jusqu'à récemment, la "limite d'âge" pour le soutien des projets soumis à cette Œuvre était fixée à 12 ans, mais progressivement une limite d'âge stricte a été abandonnée et l’appréciation laissée aux responsables des projets soumis en faveur des jeunes et des enfants.
L'action "Chanteurs à l’étoile", au cours de laquelle les enfants vont littéralement de porte en porte pour chanter la naissance de Jésus et demander du soutien, est devenue l'action de solidarité à travers laquelle les enfants du monde entier aident les enfants. Cette action se déroule pendant la période de Noël, mais les projets s'étendent sur toute l'année. Les communautés religieuses locales sont également encouragées à concrétiser le slogan "Les enfants aident les enfants" lors de la catéchèse de la première communion ou de la confirmation, afin de soutenir les projets dans le monde entier.