L’Église de Corée, une communauté vivante

A cours de son intervention, l'évêque de Gand a resitué l’Eglise de Corée dans son contexte géopolitique, rappelant que depuis la séparation du pays en deux, en 1953, les catholiques avaient massivement fui la Corée du Nord. Ils sont aujourd’hui très peu nombreux et ne se manifestent pas publiquement. Il y a bien une « Église officielle » mise en place par la dictature au pouvoir comme gage du son « ouverture », mais ses responsables sont des fonctionnaires d’État et n’ont aucun rôle pastoral. Les catholiques de Corée du Sud se sentent donc dépositaires de la foi pour le compte des deux Corées, espérant toujours une réunification du pays.

Rappelant l’histoire singulière de l’instauration du catholicisme en Corée au 18e siècle – cas unique dans l’histoire du christianisme d’une auto-évangélisation par des laïcs du pays qui ont fondé eux-mêmes la communauté chrétienne à partir du baptême de l’un d’entre eux – il a souligné que ce passé expliquait le fort engagement missionnaires des chrétiens sud-coréens.

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